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Éditeur : Pocket
Auteur : Andrew Taylor
Série : /
Langue : Français
Genre : Policier historique
Date de parution :  04/07/2013
Nombre de pages : 566 pages
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Synopsis
1934. Lydia Langstone fuit son mari, tyrannique et violent. Elle quitte la haute société londonienne, et tous ses privilèges, pour Bleeding Heart Square. Un nom funeste à l'image d'un sombre quartier.

Là, elle trouve refuge dans une pension de famille. Un asile finalement bien inquiétant : Miss Penhow, l'ancienne propriétaire, est portée disparue ; Joseph Serridge, son successeur, est introuvable ; un homme surveille jour et nuit la maisonnée...

Et régulièrement parviennent à cette adresse des morceaux de cœur en décomposition, enveloppés dans du papier kraft..
Comme la quatrième de couverture l'indique nous commençons ce roman avec le départ de Lydia qui a quitté son mari violent et son confort pour se réfugier dans une maison de Bleeding Square Heart où son père loue un appartement. Un quartier misérable de Londres.

Lydia fait connaissance des autres locataires, tous assez étranges, de plus le propriétaire actuel, Monsieur Serridge, reçoit des colis mystérieux et glauque: des cœurs emballés dans du papier kraft. Qui envoie ces paquets ? Pourquoi ?

Qu'est devenue Miss Penhow  la première propriétaire dont Lydia retrouve son nom sur des draps de son logement ? Qui est cet homme qui rôde nuit et jour autour de la pension ?


L'auteur inscrit son intrigue dans un climat inquiétant, l'ambiance est sombre, il renforce encore un peu plus cette atmosphère sinistre avec la révélation d'une légende urbaine sur ce quartier de Bleeding Heart « Bleeding Heart Yard à Londres, près de Greville Street, fut ainsi nommé après qu'au XVIIe siècle, Lady Elizabeth Hatton, (...) y eut été retrouvée assassinée (...). Son cœur avait été sorti de sa poitrine »).


Nous suivons en parallèle l'enquête autour de la disparition de Miss Penhow et Lydia qui tente de s'habituer à mener une vie modeste en faisant connaissance avec toutes une série de personnages assez complexes et nombreux.


Le nombre de protagonistes et les ramifications qu'ils ont entre eux m'ont un peu troublée, j'ai eu parfois du mal à me souvenir de leurs noms, où ils s'étaient rencontrés, dans quelles situations ?

Malgré tout je ne peux nier que l'auteur crée un riche et vaste univers, autant pour ce qui est des personnages que pour le climat politique de l'époque au point que l'enquête concernant Miss Penhow m'a moins intéressée, mon attention s'est braquée sur les personnages et sur les descriptions des mœurs de la société anglaise des années 30.


Nous avons ainsi Lydia, Miss Penhow dont nous lisons le journal entre 2 chapitres, le père de Lydia, le capitaine Ingleby-Lewis, Rory le journaliste, Mr Finberry, un des locataire de l'immeuble, Fenella , Mme Renton une autre des locataire, Marcus le mari de Lydia, Mr Serridge le plus mystérieux de tous et quantité d'autres secondaires.

Au fur et à mesure de la lecture on comprend que tous sont liés d’une façon ou d’une autre.

L'auteur nous entraîne dans un imbroglio où les apparences sont trompeuses, il nous lance sur de nombreuses pistes pour en révéler d'autres, le lecteur en vient à douter de chacun des protagonistes.


Comme je vous le disais je me suis surtout intéressée aux mœurs de la société anglaise et le contexte social et politique de l'époque que l'auteur nous dépeint.

L'intrigue se déroule dans la période entre-deux guerre avec la montée du fascisme et l'avènement de la Bristish Union Of Fascist, la crise économique, les différences de classes sociales, l'émancipation des femmes, etc.


Andrew Taylor prend son temps pour développer son intrigue s'attachant surtout à la psychologie de ses personnages, le suspens est latent, les actions sont peu nombreuses, les indices nous sont révélés peu à peu, à nous lecteur de mettre en ordre toutes ces pièces de puzzle que l'auteur nous livre.

Le dénouement final est complètement inattendu.


La construction du roman m'a quelque peu perturbée ; au début des chapitres il y a un narrateur qui livre ses pensées au lecteur, on ne connaît pas son identité et ce jusqu'à la dernière page du livre, après ces quelques « paroles » nous lisons des extraits du journal de Miss Penhow, la disparue .


Les points forts du livre sont sans aucun doute l'habileté que l'auteur a eue de mêler fiction et faits historique, l’atmosphère inquiétante, les personnages fouillés et bien construits, le dénouement final, le tout dans cette ambiance propre à la littérature anglaise ; les points négatifs sont l'intrigue qui perd de son intérêt au fur et à mesure qu'on avance dans le roman et la construction du livre qui peut déstabiliser.


Un roman qui plaira aux amateurs de littérature anglaise et de suspens sous fond de faits historiques.
 
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Éditeur : J'ai lu
Auteur : Laura Gallego Garcia
Langue : Français
Genre : Jeunesse fantastique
Date de parution :  25 septembre 2013
Nombre de pages : 190 pages
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Synopsis
Pour quelle raison Isabelle, cette orpheline qui avait fui des années auparavant, est-elle de retour au village de Beaufort ? Et qu'est-ce qui a pu la pousser à acheter la maison Grisard, une vieille bâtisse isolée et à l'abandon, que certains jureraient hantée ? Autant de questions qui, ajoutées à la pâleur maladive de la jeune femme, ne cessent d'alimenter les commérages.
Lorsqu'un troupeau de vaches est retrouvé exsangue, le doute n'est plus permis, il se trame quelque chose d'étrange...
Isabelle est de retour au villa de Beaufort et les commérages vont bon train. En effet sa fuite , il y a plusieurs années, avait provoqué bon nombre d'histoires dans le village. Mais pourquoi est elle revenue? Comment a-t-elle pu acheter cette maison en haut de la colline qui est si chère? Ou trouve-t-elle de l'argent? Pourquoi a-t-elle le teint si blafard? Est elle malade? Suicidaire?
Tant de questions sans réponses et les villageois deviennent inquiets, suspicieux mais surtout curieux.
Mais les soupçons sur la vraie nature d'Isabelle augment lorsqu'une vache est retrouvée morte et vidée de son sang....


J'ai lu avec plaisir ce court roman jeunesse qui a su m'apporter un je ne sais quoi d'intrigue. Durant toute ma lecture, je me suis posée les mêmes questions que ces villageois curieux : Qui est Isabelle et surtout quelle est la part fantastique de ce roman ? car nous ne le découvrons qu'à la toute fin....

La plume de l'auteur est agréable et elle a su m'emporter avec elle dans l'univers sombre de Beaufort. J'ai été happé par cette histoire et j'étais curieuse de découvrir le fin mot de l'histoire.
Cette ambiance sombre que l'auteur a mis sur ces quelques pages est franchement super car j'avais l'impression de vivre avec Isabelle dans une atmosphère brumeuse et sombre et j'ai beaucoup apprécié cette atmosphère.
La plume est certes un peu trop jeunesse pour ce à quoi je m'attendais mais j'en ressors satisfaite.
Le doute plane tout au long de la lecture et c'est franchement appréciable.

Les personnes sont juste géniaux car ils sont tous importants et ils ont tous un caractère bien à eux : La commère du village, le flic qui pense mais n'agit pas, isabelle, les enfants,... j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à faire leur connaissance et à vivre un petit bout de chemin avec eux.

Ce qui m'a mis en haleine pendant ma lecture fut vraiment ce doute qui s'installe et à chaque ligne on se demande "ou est la part de fantastique?" On se doute bien que quelque chose va arriver, quelque chose qui n'est pas humain, pas normal mais "ce" quelque chose tarde à venir...Et c'est ce qui fait le petit plus de ce roman, à mon goût.

La seule petite critique serait le prix du roman en comparaison avec le nombre de page..C'est le seul bémol que je peux trouver.

Je vous recommande donc cette lecture si vous aimez les lectures haletantes et fantastiques mais tout en restant dans une sphère jeunesse.
 
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Éditeur :L'archipel
Auteur : Judith Lennox
Langue : Français
Genre : romance historique
Date de parution :  19 juin 2013
Nombre de pages : 519 pages
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Synopsis

A la veille de la Première guerre mondiale, à Sheffield, les quatre sœurs MacLise songent à leur avenir.
La belle et orgueilleuse Iris attend une demande en mariage qui tarde à venir ; la passionnée et timide Marianne s’éprend d’un jeune homme d’affaires ; la vive Eva souhaite partir à Londres pour devenir artiste, tandis que Clémence, la benjamine, doit rester à la maison pour prendre soin de leur mère.
La guerre et ses tragédies vont séparer les quatre sœurs. Confrontées à des choix difficiles, elles doivent faire face à de nouvelles responsabilités, qui leur offrent petit à petit une indépendance dont elles n’imaginaient pas la saveur. Mais leurs destins ne ressemblent en rien à ce qu’elles avaient imaginé.
Se découvrant des ressources insoupçonnées, chacune lutte avec courage. Mais le silence de Marianne, qui a suivi son époux en Inde, devient inquiétant. Jusqu’à ce qu’une lettre leur parvienne, qui contient une pierre précieuse pour chaque sœur…Seront-elles un jour à nouveau rassemblées ?


D’après la quatrième de couverture on pense suivre uniquement le destin des quatre sœurs MacLise sur fond de la première guerre mondiale mais ce livre est beaucoup plus profond que ça, ce résumé traite surtout des 100 dernières pages du roman.

Lentement, avec beaucoup de pudeur et de douceur Judith Lennox nous narre l’histoire de la famille MacLise.

Marianne, jeune femme passionnée, rêve du prince charmant. Iris la plus belle des sœurs, aime que les jeunes gens lui fassent la cour, elle est elle aussi à la recherche de l’homme parfait, des prétendants elle en a mais son choix ne s’est pas encore arrêté. Eva, l’artiste de la famille, ne pense pas au mariage mais voudrait partir à Londres étudier dans une célèbre école d’art. Clémence, la plus douce, studieuse, elle n’est pas encore en âge de se marier et n’y pense pas vraiment.

Autour des filles MacLise il y a aussi les 3 frères : James, Aidan et Philip. James l’aîné est destiné à reprendre les rennes de l’industrie familiale, Aidan tout jeune qu’il est, pense à faire fortune, Philip le plus timoré des frères ne se plait pas à l’école privée. Le père, Josuah, est un riche métallier, il a monté petit à petit les échelons de la société, de parents pauvres il est à la tête d’une usine qui fonctionne très bien. La mère, Lilian, ne quitte plus le lit depuis la naissance de Philip 11 ans plus tôt.

La plus grande crainte des quatre sœurs c’est de devenir comme leur grand-tante Hannah, des vieilles filles et être obligées de rester près de leur mère malade, celle-ci en joue beaucoup, hypocondriaque et égoïste elle fait en sorte que ses filles soient le plus souvent à ses côtés en les culpabilisant sans cesse.

Au début du roman le souci majeur des filles MacLise c’est de quitter au plus vite ce foyer qui les étouffe. Elles partiront toutes pour diverses raisons sauf Clémence qui devra rester à Summerleigh.  

Il m’est très difficile de vous en révéler plus sur ce roman car même si Marianne est le principal fil conducteur, c’est bien l’histoire de toute la famille MacLise qui tient le lecteur en haleine. Je ne peux pas dire qu’il y a vraiment une intrigue à part celle de savoir si un jour les sœurs seront à nouveau réunies.

Avec sa plume délicate et envoutante Judith Lennox nous entraine à travers l’histoire des MacLise de 1908 à 1918. L’histoire avance doucement, les personnages prennent leur place au fil des pages, on fait peu à peu la connaissance des personnes que les membres de la famille rencontreront et qui changeront leurs destins : Gabriel Bellamy,  Arthur Leighton,  Lucas, Ash et Ivor entre autres.

Les quatre sœurs emprunteront toutes des chemins différents, devront surmonter des épreuves, les épreuves de la vie comme le deuil, les trahisons, l’amour et ses désillusions.

Tout en suivant leurs évolutions personnelles nous lisons aussi l’évolution sociale et économique en Angleterre, avec les suffragettes, l’industrialisation, les premières grèves ouvrières, la misère dans la banlieue de Withechapel et les conflits politiques qui mèneront à la guerre.

C’est un roman qui se savoure, l’évolution est lente, l’auteure nous décrit les lieux, les pensées, les situations dans le détail à tel point que le lecteur est complètement immergé dans cette atmosphère anglaise du début du 20ème siècle.

Elle s’attache à nous conter les mœurs de l’époque, l’apprentissage de la vie, parfois si cruelle, les tragédies sociales et humaines (le bonheur, les rêves de jeune fille réalisés ou brisés, les joies et les peines, l'amour familial qui peut devenir oppressant, les responsabilités qui incombent aux femmes, les révoltes ouvrières, la pauvreté et la richesse, les statuts sociaux, l'amour, la mort, les grossesses trop nombreuses qui laissent des mères désemparées, les soins infirmiers, les arts).

L'auteure construit des personnages complets, les descriptions emportent le lecteur au cœur du roman, on a l’impression de suivre les personnages, de vivre avec eux.

Les chapitres mettent en lumière tout à tour une des sœurs, un événement triste ou heureux, une situation ou un lieu. On change de narrateur et de point de vue sans butter sur un passage, tout est parfaitement dosé et fluide. Ce n’est ni larmoyant ni violent, chaque sentiment ou rebondissement est en nuance.

Malgré les nombreuses descriptions je n’ai rencontré aucune longueur, j’ai aimé suivre les évolutions sentimentales et mentales de Marianne, Iris, Eva et Clémence. En 10 ans elles ont vieilli, les inquiétudes des jeunes filles en début de roman ne sont plus les mêmes que celles des femmes qu’elles sont devenues.

Un roman qui plaira aux amateurs de fresque familiale, qui séduira par la plume de l’auteure, pour ses personnages très réels, avec leurs qualités et leurs failles, et par cette ambiance propre à l’Angleterre.



Il m’a juste manqué un petit quelque chose à la fin pour que ce livre soit un coup de cœur, j’ai été emportée par le talent de conteuse de Judith Lennox, je ne manquerai pas de lire un de ses autres romans.



Je ne le conseillerais toutefois pas à un lecteur impatient qui a besoin d’action, c’est simplement la vie qui nous est racontée avec tout ce qu’elle a de plus beaux mais aussi d’affreux.

 
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Éditeur :Harlequin Darkiss numérique
Auteur : Paige Harbisson
Langue : Français
Genre : Jeunesse
Date de parution :  1 septembre 2013
Nombre de pages : 218 pages
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Synopsis
« Je suis la star locale. Toutes les filles m’envient et tous les garçons veulent sortir avec moi » — Ça, c’est ce que je me racontais… Jusqu’à ce qu’un accident de voiture m’envoie droit au ciel ou quelque chose comme ça. De là-haut, pour la première fois, je me suis vue telle que les autres me voient : une peste, une vraie, le genre irrécupérable. Quelle idiote ! Comment j’ai pu me tromper autant ? Le choc de ma vie. Mais tout n’est pas perdu ! J’ai douze heures — pas une de plus mais pas une de moins non plus — pour me rattraper. Douze heures pour gagner mon retour sur terre. Douze heures, surtout, pour reconquérir le cœur de Liam. Dites-moi que je vais réussir…
Si vous connaissez la plume de Paige Harbison, si vous avez lu et aimé Moi et Becca, vous adorerez ce court roman de l'auteur.
J'ai de suite plongé dans cette histoire en reconnaissant la griffe de l'auteur.

L'héroine est une fille populaire imbuvable, meilleure que tout le monde, la reine à qui tout est dû...Bref une fille excentrique à l'école et avec ses amis, une fille que tout le monde adore mais que tout le monde craint et/ou déteste...Mais à coté de cela, elle vit avec sa belle mère qu'elle déteste et un père absent. (Sa mère étant décédée)...Bref sa vie familiale est un calvaire .....

Le début du roman (1e chapitre) commence simplement par un évènement assez fort : L'héroine conduisant sa voiture à vive allure dans le seul but de se prendre un mur, le but de se faire mal et de se suicider...... "Peut etre qu'ainsi ils comprendront qu'ils m'aiment...."

Mais très vite nous arrivons dans sa vie, elle nous raconte pourquoi elle en est arrivée là.... Nous comprenons rapidement la caractère de l’héroïne, ses rapports avec les autres, comment elle réagit avec ses amis, ses parents etc...Nous entrons totalement dans sa vie et très vite nous arrivons (ou non) à avoir de l'empathie pour elle car nous vivons vraiment ce qu'elle vit...
La moitié du livre se base sur sa vie, et son ingratitude face à tout le monde.

L'autre moitié du roman c'est une partie beaucoup plus intense au niveau de la psychologie. L'auteur veut nous faire comprendre certaines choses...Et elle y arrive. Je ne peux vous expliquer ce qui se passe dans cette seconde partie par risque de spoiler mais j'ai adoré. J'ai pris beaucoup de plaisir à prendre la place de l'héroine et à vivre son expérience. Expérience fascinante.

L'auteur aime mettre en scène des personnages cruels et frustrés, complètement anéanti par la vie... Paige Harbisson a une plume prenante et incroyablement forte. On plonge dans ce roman comme on plonge dans un bon bain moussant. On ne le lâche plus, on veut savoir ce qui va aboutir, comment va être la finalité de l'histoire et ce qu'il va en être de la suite des aventures de l'héroine.

Dois je préciser que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire un roman de cette auteur? J'ai ressenti les mêmes émotions que pendant ma lecture de Becca et moi car j'ai retrouvé les mêmes lignes conductrices et la même angoisse prenante tout au long de ma lecture.

Ce roman est court et il se suffit à lui même....Dommage par contre qu'il ne soit publié qu'en numérique car je pense qu'il aurait pu trouver une place dans ma bibliothèque (avis donc à la maison d'édition : aura t on la chance de voir une publication en format classique?)

Mon seul bémol est que ce livre a obligatoirement dû être lu sur Numilog (appli ipad) et sincèrement c'était galère car c'est une appli pas très au point. Pas au point du tout je dirai.... Je ne pouvais jamais marqué mes pages donc à chaque fois que je quittais ma lecture et donc l'appli, je ne pouvais me repérer. Chaque ouverture du livre était un calvaire car je devais sans cesse retrouver la dernière page lue....
Cliquez sur la couverture pour découvrir ma chronique coup de coeur du roman Moi et Becca de l'auteur
 
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Éditeur : Le pré aux clercs, collection Pandore
Auteur : Yves Bulteau
Langue : Français
Genre : Jeunesse Fantastique
Date de parution :  12 septembre 2013
Nombre de pages : 377 pages
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Synopsis
Selma a 17 ans. Ses sensations sont celles d'un fauve, sa force physique est surhumaine. Elle aime le goût du sang et ne supporte pas la lumière du soleil. Ses parents lui cachent-ils quelque chose de grave, comme une maladie incurable ? La nuit lui inspire des chansons étranges qu'elle poste sur le net. Découverte sur YouTube par un producteur avisé, Selma rejoint un groupe de rock, mené par un jeune guitariste de génie au charme envoûtant. Mais la force sombre qui possède Selma lui interdit d'aimer...
Selma est une adolescente de 17 ans qui n'a jamais été comme les autres. Très petite déjà elle avait cette fascination pour le sang, le froid, l'obscurité et la viande rouge. Elle a toujours essayé de se comporter comme une adolescente normale mais ça a toujours été très compliqué de se mêler aux autres.
Passionnée par la musique, elle poste ses vidéos sur youtube...Et là... on la repère ! Un rejoint rapidement un groupe de rock fraichement composé et une nouvelle aventure commence. Elle y rencontrera Rik, son nouveau compagnon de route, son confident.

Alors tout d'abord je tiens à préciser que la couverture est juste sublime et que j'ai littéralement craqué pour ce titre pour ce motif stupide, comme d'habitude. Mais bon elle est sublime.

En ce qui concerne le récit, je vais scinder ma chronique en 3 parties:

  • Le début du roman et ce, jusqu'à la moitié du livre : nous vivrons avec Selma ses aventures au sein du groupe de rock. J'ai adoré cette partie car nous entrons dans la vie de l'héroine et nous apprendrons à la connaître. Nous découvrirons également son mal être, sa peur et sa différence.  J'ai vraiment beaucoup aimé ces 150 premières pages qui nous plongent dans l'univers contemporain d'une adolescente.
    Je pense néanmoins que certaines notions musicales auraient dû (pu) être approfondies.

    Jamais un livre ne s'était lu aussi vite, c'est un page turner et on n'arrive pas à décrocher.

  • La seconde partie est bien différente car elle est consacrée sur la quête de Selma et sa recherche d’identité : Qui est elle?
        Alors là nous entrons carrément dans un autre univers : fini la musique, le groupe de rock, les amourettes, tout cela est derrière nous et on en parle plus. Nous entrons là maintenant dans un univers fantasy/fantastique et nous découvrons avec Selma ses origines et ce qu'elle est. Alors oui c'est sympa mais pourquoi ne plus parler de musique, pourquoi faire abstraction du thème principal du livre (rock), pourquoi nous abandonner comme ça dans un univers fantasy qui ne nous a pas été annoncé en début de roman?

        La plume est toujours aussi agréable et donc fluide et rapide de lecture.

  •   La troisième partie qui n'est autre que la fin : La claque mais une bonne claque négative et pour vous dire, j'ai tourné les pages en me disant "ca peut pas être la fin" et Bien oui c'était la fin et j'ai simplement balancé mon livre par rage de lire ce que j'ai pu lire . Donc vous l'aurez compris : Déçue totalement sur la fin.

Cette chronique a l'air négative et pourtant j'ai beaucoup apprécié ma lecture car j'ai découvert un univers totalement inconnu et j'ai agréablement été surprise par l'imagination de l'auteur.  On ne cernes pas tout, on comprend en fait ce qu'on veut bien comprendre....

La référence au titre est assez affolante : Vampire....Parlons nous de vampire ici? Hum je vous laisserai le découvrir mais c'est assez perturbant je dois bien l'admettre. Les symptômes y sont presque mais pas totalement. Selma est elle une vampire! Je ne peux vous le dire parce que l'univers de l'auteur m'a perturbée et totalement intriguée.

C'est un roman qu'on repose et qu'on a envie de relire pour être sure d'avoir bien tout compris. C'est un livre qui nous ouvre la porte à 1001  questions. C'est donc un très bon livre malgré ce que j'ai pu en dire (je suis une lectrice difficile, oui je l'avoue et alors?)


Merci aux Editions pré aux Clercs pour cet envoi.
 
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Éditeur : Michel Lafon
Auteur : Jodi Picoult
Langue : Français
Genre : Contemporain
Date de parution :  12 septembre 2013
Nombre de pages : 475 pages
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coup de coeur du blog

Synopsis
Sage Singer est une solitaire. Elle dort le jour et travaille la nuit dans une boulangerie, où elle oublie les blessures de la vie en pétrissant le meilleur pain de la ville. Quand elle rencontre Josef Weber, un vieil homme insomniaque, Sage a enfin le sentiment d’avoir trouvé quelqu’un à qui se confier. Malgré leurs différences, chacun devine les cicatrices intimes de l’autre, et une amitié inattendue voit le jour.

Jusqu’au soir où Josef lui révèle le terrible secret qu’il cache depuis soixante ans et lui demande la plus incroyable des faveurs : le tuer. Confrontée à un choix moral impossible, Sage fouille dans l’histoire de sa famille pour tenter de résoudre son dilemme. Mais alors qu’elle plonge dans les horreurs de la Seconde Guerre mondiale à la recherche de la vérité, elle découvre que la frontière est parfois bien floue entre amour et trahison, justice et vengeance. Et elle devra répondre à la plus difficile des questions : certains actes sont-ils impardonnables ?
Quel roman que Pardonne-lui !

Sage Singer travaille de nuit dans la boulangerie de son amie Mary, chaque semaine elle se rend dans un groupe de soutien pour personnes ayant perdu un être cher, dans le cas de Sage il s’agit de sa mère qu’elle a perdue 3 ans plus tôt. Ce n’est pas la seule souffrance de la jeune femme; si elle travaille de nuit c’est pour rencontrer le moins de monde possible, elle a une cicatrice sur le visage, cette blessure elle la cache à tous, ses seuls amis sont : Mary ancienne sœur reconvertie en boulangère, Rocco son collègue et Adam son amant. Lors d’une réunion,  Sage fait la connaissance de Josef, vieil homme de 90 ans aimé de toute la ville. Une amitié s’installe entre eux, avec lui Sage arrive à communiquer, ces deux êtres solitaires se rapprochent et deviennent vite indispensables l’un à l’autre. Josef va alors lui demander d’accomplir un acte pour lui : le tuer pour le libérer. Sage veut comprendre pourquoi  il lui demande d’accomplir un tel acte,  pourquoi à elle ? Elle ne sait pas qu’en posant cette question c’est un tout un pan de l’histoire et de son passé qu’elle va déterrer, que son avenir changera radicalement.

Le livre est découpé en trois parties, on commence le roman avec quelques pages narrant l’histoire d’Ania et Emil son père, le boulanger. Ecrit en italique on ne comprend pas immédiatement qui sont ces 2 personnages, ce récit continue tout au long du livre ; une histoire dans une histoire, j’y reviendrai plus tard.

Vient ensuite la première partie où l’auteur nous présente les personnages : Sage, jeune femme brisée, portant des cicatrices visibles et invisibles, elle a mis en place une routine qui ne la rend, certes, pas heureuse mais qui lui permet de survivre. Josef, le vieux bonhomme,  aimé de tous, veuf, il vit seul avec son chien, il a lui aussi des stigmates invisibles qu’il traîne depuis plus de 60 ans. Mary et Rocco la patronne et l’employé de la boulangerie, Adam, Minka sa grand-mère, Léo un agent au service des Droits de l’homme et des Poursuites spéciales, sa mission poursuivre les responsables de génocides, marié à son travail au grand désespoir de sa mère.

L’auteure nous dresse toute une palette de personnages intéressants ; des personnages plus légers, doté d’humour, des personnages forts qu’on ne peut qu’aimer, même si pour certains les aimer est inimaginable, des personnages très réalistes que l’on peut croiser au détour d’un chemin. On suit leur évolution, leur observation, leur but, leur mission et on se prend à tourner les pages sans se rendre compte du temps qui passe, preuve, s’il en est, que ce livre est un très bon livre.

Sage en interrogeant Josef va apprendre quelque chose d'important.

 A partir d'une révélation, l’auteure place le lecteur du point de vue du tortionnaire, elle nous retrace son enfance, comment et pourquoi il est devenu cet homme détestable pour finir en vieil homme respectable et dévoué.

Dans la deuxième partie le lecteur est placé du point de vue de la victime à travers Minka la grand-mère de sage, déportée à Auschwitz, elle a caché cette partie de sa vie à sa famille, seule preuve de son passage le tatouage sur son bras. On la suit, jeune fille innocente qui va perdre toute humanité au gré des atrocités qu’elle verra ou subira.

La troisième partie c’est le dénouement de l’intrigue, quelle décision Sage va-t-elle prendre ? Les faits, pourtant passés, ont encore une incidence dans la vie actuelle, comment l’héroïne va-t-elle assumer le poids du passé ?

Grâce à cette alternance de point de vue, le lecteur est mis face à son propre questionnement : Serions nous prêt à pardonner l’impardonnable ? Est-ce que les SS ont-ils été tous mauvais et les Juifs tous bons ? Peut-on avoir une opinion aussi tranchée ?

Jodi Picoult traite d’un sujet dur, la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, les camps de concentration et toutes les atrocités qui y régnaient. Le lecteur est entrainé au cœur de l’intrigue et de la réflexion. La plume de l’auteure est envoutante, très réaliste, les faits on les lit mais on les vit nous aussi.

Que ce soit du côté de Josef ou de Minka, on accompagne la souffrance des protagonistes, on endure la violence de cette époque, on sent l’odeur et le malheur des ghettos, on tremble, on a peur, certains passages sont très durs, il est impossible de retenir ses larmes. Jodi Picoult n’écrit pourtant pas un mélodrame destiné à faire pleurer dans les chaumières mais presque un essai tant la réflexion est présente du début à la fin. Tout en nuance, jamais en force, graduellement le lecteur lit et se questionne, quelle est la différence entre justice et vengeance, entre pardon et pitié ?

L’auteure nous ménage grâce à ce récit qui ponctue le livre, je ne peux pas vous en dire plus car ce serait trop en dévoiler mais j’ai trouvé très intelligent de la part de Jodi Picoult de se servir de cette histoire pour que le lecteur puisse souffler, se poser. En début de livre c’est un peu perturbant, on ne comprend pas d’emblée de quoi il s’agit, cela pourrait peut-être rebuter certaines personnes car on sort complètement de l’intrigue principale pour en lire une autre, pour ma part cela ne m’a pas gêné. La lecture est limpide du début à la fin, moi qui n’aime pas les changements de narrateur ici j’ai adoré, me positionnant du côté de Sage, puis de Josef et enfin de Minka, Jodi Picoult m’a complètement immergée dans son roman. Des touches de légèreté, des moments forts en émotions, des sentiments travaillés avec énormément de justesse et de précision.

 L’auteure ne nous impose pas son point de vue, il n’est d’ailleurs pas détectable, non, c’est au lecteur de se positionner, lire l’inhumanité de l’être humain c’est une chose, la comprendre c’est une autre étape à franchir. Les avis sont ébranlés, j’ai aimé la façon d’aborder les points de vue du bourreau et de la victime, ni tout blanc ni tout noir, on comprend qu’on ne peut pas avoir d’opinion tranchée sans pousser la réflexion plus loin, que ce soit pour ce génocide ou tout autre fait d’actualité actuel.

Vous l’aurez compris c’est un roman à lire absolument, autant pour la fiction, que pour les réflexions qu’il entraine. Un roman sombre mais où règne force et espoir, un livre qui pousse au débat pour de nombreux points.

Un coup de cœur total pour Pardonne-lui

 
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Éditeur : Edition Harlequin
Collection Darkiss Numérique
Auteur : Michelle Rowen
Langue : Français
Genre : urban fantasy / Fantastique / romance paranormale
Date de parution :  1 septembre 2013
Nombre de pages : 343 pages

Synopsis
Alors qu’elle sort du cinéma, Samantha rencontre un garçon perdu dans la ville qui lui demande son aide. Il est extraordinaire, et pourtant elle est prise d’un sentiment de déjà-vu. Ces yeux bleu laser, cette présence physique époustouflante… rien ne lui est inconnu. Qui est donc Bishop, et leur rencontre est-elle vraiment le fruit du hasard ? Soudain précipitée dans un tourbillon d’événements qui la dépassent, Sam va bientôt comprendre : elle est partie prenante d’une étrange lutte où anges et démons s’entre-déchirent. Et où tomber amoureuse peut être fatal.
Un roman numérique qui met en avant des anges déchus, ce livre ne pouvait être QUE pour moi... Malheureusement ma lecture fut un peu houleuse et je vous explique donc pourquoi....

Sam est une adolescente comme les autres et elle flash depuis deux ans sur un superbe garçon. Un soir, dans un bar/boite, il la prend à part et l'embrasse. Wow la surprise et quelle surprise sauf qu'il lui dit que son baiser est dangereux et s'empresse de disparaître aussitôt.
La vie de Sam a alors basculé car ce baiser n'était pas insignifiant et allait changer le destin de notre héroine.
A coté de cela, elle rencontre un jeune paumé au prénom de Bischop...ce garçon est vraiment bizarre et il a un petit quelque chose en plus....

La vie de Sam est totalement en train d'être chamboulée.

Lorsque j'ai entamé ma lecture j'étais super emballée et j'ai directement accroché à ma lecture sauf que...au bout de quelques heures je me suis rendue compte que je n'avais lu que très peu de pages et c'est souvent signe que quelque chose ne va pas. J'ai donc continué mais rapidement je me suis ennuyée car les choses n'avancent pas vraiment, on tourne en rond et on met du temps à venir au bout des mystères. J'avoue que ça a eu le mérite de m'énerver un chouillas...
Les actions sont lentes, elles prennent de la longueur dans le roman et cet ebook ne fait que 300 pages alors c'est assez laborieux je l'admets.

J'ai rapidement été perdue dans ma lecture, est ce du au style de l'auteur qui ne m'a pas accroché? est ce parce que l'histoire ne m'a plus captivée? Quoiqu'il en soit ce livre m'a énormément déçue sur sa seconde partie que j'ai vraiment traîné en longueur. Trop c'est trop et puis la fin ne m'a pas charmée.

Sam, notre héroine, est juste imbuvable...Elle est indécise, elle croit tout et n'importe quoi, elle change d'avis...Bref une vrai tête de linote que j'ai bien eu du mal à cerner. Oublions l'empathie pour le coup car je n'ai pas réussi à apprécier cette héroine. J'aime les fortes têtes, les filles de caractère, les héroines fortes mais nous sommes à l'opposée donc Sam ne m'a donc pas séduite... (les autres personnages non plus soit dit en passant)

Voilà il faut le dire, j'en attendais beaucoup trop. Je me suis fait un idéal de ce roman car tout y était pour me plaire : Une couverture accrocheuse, un synopsis super, un thème que j'adore et ...la déception était bien au rendez vous.

Je dois bien avouer que j'ai été ravie de refermer cet ebook et que je ne lirai certainement pas la suite...
Michelle Rowen est l'auteur de la saga Sarah Dearly et Belladonne aux Editions Milady
 
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Éditeur : J'ai lu. Collection littérature générale
Auteur : Ali Cronin
Langue : Français
Genre : Jeunesse
Date de parution : 25 septembre 2013
Nombre de pages :480 pages
L'acheter sur amazon : ICI
Ma note : 4/5

Synopsis
Dans le rôle de Miss Fidélité, j'ai nommé Cass. Ashley, elle, ne pense qu'à jouer avec les garçons. Donna est une vraie fêtarde. Et moi ? Mes amies me disent de me lâcher, mais en vérité, j'attends de trouver le bon. Et maintenant que je pense l'avoir rencontré, reste à savoir si notre histoire durera plus qu'un été..
J'avais très envie de découvrir cette nouvelle saga jeunesse vu l'éloge que m'en avait fait l'attaché presse et c'est avec plaisir que j'ai dévoré le premier tome hier en quelques heures seulement.

Nous découvrons un groupe d'amies, adolescentes en terminale, toutes différentes les unes des autres en ce qui concerne les relations avec les garçons. Alors que l'une couche à gauche à droite, l'autre est encore vierge. Nous avons là un panel bien fourni des adolescentes d'aujourd'hui.
Notre héroine Sarah est celle qui est anti garçon : timide, vierge elle a beaucoup de mal et espère trouver "le bon".
Alors qu'elle est en vacances en Espagne avec ses parents, la voilà qu'elle rencontre LE garçon. Elle se laisse séduire et se laisse emporter par la magie de la sexualité.

Son retour en Angleterre fut simple et n'a été résumé qu'à un seul mot: L'attente!!! Attendre que son bel étalon l'appelle. Mais ce n'est pas moins de quinze jours avant d'avoir un sms..... A partir de là, on joue au chat et à la souris, on s'aime, on pleure, on se jette dans son lit, on pleure, on court, on cherche...Vous l'aurez compris il s'agit ici d'une vraie histoire d'adolescente.

Qu'est ce que j'ai aimé? Me retrouver dans le rôle de Sarah, j'ai revécu mes 18 ans et j'ai adoré me replonger dans mon adolescente. J'ai vécu pas mal de situations similaires que notre héroïne et j'ai donc eu beaucoup d'empathie pour elle. J'ai ressenti sa joie et sa peine, son coup de coeur, son coup de foudre, ses larmes...Tout cela je l'ai vécu et j'ai donc pris beaucoup de plaisir à le revivre.

Pour ceux et celles qui connaissent la série TV "Skins" (Ali Cronin est en fait la scénariste de la série, ceci explique cela), j'ai trouvé qu'il y avait quelques similitudes au niveau des situations, des personnages et du "parlé". Moi qui adore cette série anglaise, j'avoue que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette nouvelle série littéraire.

La prose de l'auteur est simple, tout se comprend très bien malgré les nombreux personnages. On arrive sans difficulté à cerner tous les protagonistes. Chacun avec leur caractère, leurs sentiments et leurs petites touches importantes pour l'évolution de l'histoire.

Attention disons le néanmoins: c'est léger, c'est frais et ça nous permet de passer un bon moment sans prise de tête....Ne vous attendez pas à de la grande littérature car nous en sommes loin mais j'ai adoré cette première partie qui m'a permise de m'évader....

Le public ciblé : Les adolescentes de 15 ans et plus.

Le tome 2 est déjà dans ma pal et je pense l'en sortir pour un entre deux lectures, pour un moment de détente absolu.
Bonne lecture avec cette nouvelle série. Je file me renseigner pour connaître le nombre de tomes qui rempliront ma bibliothèque.
 
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Éditeur : Hachette Blackmoon
Auteur : Holly Black
Langue : Français
Genre : Bit lit
Date de parution : 4 septembre 2013
Nombre de pages :480 pages
L'acheter sur amazon : ICI
Ma note : /

Synopsis
Dans un futur pas si lointain, la population vampire pullule, contraignant les autorités à mettre en place des zones de quarantaine appelées Zones froides pour tenter de juguler l’épidémie. A l’intérieur de ces ghettos, vampires et humains, prédateurs et proies, cohabitent dans une perpétuelle orgie sanglante. Mais les portes des Zones froides ne s’ouvrent que dans un sens : l’entrée est définitive. Et lorsque certains vampires s’en échappent, c’est pour le pire, et pas du tout le meilleur… Après une soirée trop arrosée, Tana se réveille entourée des cadavres de ses amis. Les seuls survivants du massacre ne sont autres que son ex, le désespérément sexy Aidan, et un mystérieux garçon aux yeux rubis assoiffé de vengeance. Tana n’a qu’une solution pour leur résister et survivre : se rendre au cœur de la cité dépravée. Entrer dans Coldtown.
Je me lance dans cet avis et cela va être bien compliqué pour moi d'écrire quelque chose de concret car je n'ai pas terminé ce roman. En effet Coldtown a fait pour moi l'objet d'un abandon et je n'écrirai donc pas de chronique comme telle.
Remarquez d'ailleurs que je n'ai mis aucune note car j'estime que quand on ne lit pas un livre en entier, il est impossible de fixer une note malgré les bémols trouvés dans les premières pages lues.

En fait j'ai lu les cent premières pages et je n'ai pas été assez courageuse pour lire la suite simplement car le rythme de lecture était beaucoup trop lent à mon goût. En 100 pages il ne s'est pas passé grand chose et vu qu'il y avait encore près de 400 pages à lire, je n'avais pas envie de m'ennuyer...D’où mon abandon.....Vous direz peut être que je suis faible mais finalement pourquoi s'ennuyer avec un roman alors que notre pal déborde. J'ai senti de suite que la plume de l'auteur n'allait pas être pour moi....

Je pense que l'histoire aurait pu être sympa si l'auteur n'avait pas tiré en longueur certaines scènes et si l'univers était moins fouilli. Je me suis permise de lire quelques chroniques sur les blogs des copines et les avis sont soit très bons soit mitigés....Donc je peux vous inviter à lire ce premier opus car il me semble que selon les goûts de chacun, ce livre est susceptible de vous plaire....

Si vous avez lu ce roman et qu'il vous a plu, peut être réussirez vous à me convaincre de reprendre ma lecture?

Bisous
Nessa
 
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Éditeur : Harlequin Collection Darkiss
Auteur : Maria V Snyder
Langue : Français
Genre : YA, fantasy
Date de parution :  1 novembre 2013
Nombre de pages :512 pages
L'acheter sur amazon : ICI
Ma note : 4/5

Synopsis

Avry vit cachée. Elle est la dernière survivante du peuple maudit des Guérisseurs ; si elle se montre, elle risque la mort. Pourtant, un jour, elle enfreint ses propres règles. Cela suffit à Kerrick d’Alga pour la capturer et l’emmener de force. Au terme du voyage, Avry doit guérir un Prince au prix de sa propre vie. Mais, tandis qu’ils se lancent dans cette dangereuse expédition qui rapproche chaque jour Avry de la mort, il se noue entre elle et Kerrick une étrange relation de haine et d’intense attirance réciproques…

Qu'on le dise tout de suite, la Fantasy n'est pas un genre littéraire que j'apprécie habituellement mais Maria V Snyder a réussi à m'intéresser à l'histoire de Avry.

Avry une guérisseuse de vingt ans,  très importante car elle est la seule guérisseuse survivante de la peste. Les différents royaumes rencontrés au cours de ma lecture sont à sa recherche et voilà 3 ans qu'elle fuit, seule et apeurée... Tous les dirigeants la recherche! Elle est unique, elle est magique, elle est indispensable....Jusqu'à ce qu'elle soit enlevée par Kerrick et ses hommes alors qu'elle venait d'être mise en prison. Ceux ci ont un objectif, ils ont besoin d'Avry mais voudra-t-elle mener à bien la demande de ces hommes qui l'ont sortie de prison? En effet Kerrick est affecté au royaume de Ryne, celui ci est infecté par la peste. Il a été mis dans une bulle magique dans l'attente d'une guérisseuse...Avry...
Mais Kerrick et son caractère froid et violent vont ils convaincre Avry?

Nous suivrons donc Avry, Kerrick et son équipe à travers un périple à travers forêt, bois etc.... Ils seront suivis, attaqués et emprisonnés... Il va leur arriver mille et une expériences difficiles et compliqués. Nous allons donc vivre avec eux cette épopée fantastique.

La fantasy m'a toujours effrayé par ses univers compliqué et ses termes pas toujours clairs mais l'auteur a réussi à trouver les mots pour m'intriguer suffisamment. Les personnages sont certes nombreux et grandissant au fur et à mesure de la lecture mais ils ont tous un rôle important et intéressant.
Que dire sur l'équipe de Kerrick? je les ai adoré dès les premières lignes et j'ai eu beaucoup d'affection pour chacun d'eux. Nous rencontrerons également les dirigeants des différents royaumes et aussi détestables peuvent ils être parfois, je les ai appréciés. Pourquoi ais je tant apprécié Thoron aussi exécrable soit il?

L'auteur cerne bien son histoire et elle sait ou elle va nous emmener, nous découvrons au fil des pages de superbes retournements qui nous poussent à en lire davantage.  La quête de chacun des royaumes et bien entendu le pouvoir et Avry est un élément important pour chacun d'eux. Ils la veulent tous. A chaque fin de chapitre, j'avais envie de savoir pourquoi l'auteur nous emmenait par là, pourquoi elle nous lâchait ça juste en fin de chapitre....Elle sait comment nous happer, c'est certain.

Nous croiserons dans ce roman de l'amour, de l'amitié, de la magie et tant d'éléments très denses.... Je regrette cependant que je n'ai eu à aucun moment un signe de la part de l'auteur concernant l'époque. Sommes nous au moyen âge? Les évènements semblent parfait pour cette époque mais pourtant les personnages m'ont l'air tout à fait contemporain. Peut être est ce mon manque d'expérience en littérature fantasy qui fait que je n'ai pas pu cerner l'époque.

Mais quel est le rapport avec le titre? Le pouvoir des Lys. Il existe en effet deux types de lys : Les lys de la mort et les lys de la vie. Vous comprendrez très vite en lisant ce roman que ceux ci ont un rôle important dans l'histoire mais je ne dois pas vous en dévoiler trop.

Enfin je dirai que malheureusement sur la fin je me suis ennuyée (à 100 pages de la fin, c'est dommage) car j'avais l'impression de tourner en rond. Donc un premier tome excellent mais un chouillas trop long pour moi parce que j'ai eu le sentiment de ne plus rien découvrir et de simplement relire des situations déjà vues....de l'écrit pour de l'écrit...

C'est le premier roman de l'auteur que je lis et j'avoue que sa plume est agréable, fluide et sans difficulté. J'ai vu qu'en Novembre sort en format poche sa trilogie  les portes du secret et je compte bien tester celle là également.

Vais je pour autant me lancer dans la littérature fantasy? Non :-)


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Maria V. Snyder est née et a grandi en Pennsylvanie. Alors qu'elle s'est initialement formée à un métier de météorologiste, elle commence à écrire et, en 1995, décide de franchir le pas pour se consacrer entièrement à l'écriture. Son talent sera récompensé à peine un an plus tard avec la consécration de son premier roman « Le Poison écarlate », qui a reçu de nombreuses nominations et prix et lui a valu d'emblée de nombreux fans.

Maria V. Snyder a signé depuis lors des sagas comme par exemple « LES PORTES DU SECRET », ou encore « INSIDE OUT », série captivante qui nous plonge dans un mystérieux univers dystopique.
Le premier opus de la série « Inside Out : Enfermée » est publié en France en mars 2011.
Source : ICI